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tome 2 fin du tome 2 classé dans : lens — 21 mars, 2011 @ 6:13 avertissement : suite à des abus, je suis désolé de préciser que les articles de ce blog ont été écrits après plusieurs semaines de recherches et de mise en page. il ne peuvent donc être reproduits, que ce soit sur papier ou sur internet, sans avoir obtenu au préalable l’autorisation de l’auteur et en citant clairement les sources. toute utilisation commerciale est strictement interdite. de même, les photos, images et documents insérés dans les articles ne peuvent être reproduits sur internet et dans les réseaux sociaux qu’à la seule condition d’indiquer qu’ils proviennent de ce blog. hé bien dites donc, il y en a des choses à dire et à écrire sur lens …. déjà la fin du tome 2 ! hé bien alors, on va démarrer le tome 3. plus de 300 000 connections à ce jour sur les deux premiers blogs prouvent que l’histoire de notre ville intéresse du monde. et si vous aussi, vous avez des choses à dire sur lens, la mine, les mineurs, le pas de calais, etc… n’hésitez pas : est là pour tout mettre en ligne sur le blog. alors, pour trouver les autres le tomes, c’est simple, cliquez sur les icônes ci-dessous amis du lensois normand, deux ouvrages à lire (cliquez sur l’image pour accéder au site des éditeurs) : 3 commentaires -- festival à lens en 1907 classé dans : histoire , lens — 19 mars, 2011 @ 6:46 ce sont les 23 et 24 juin 1907 qu’a lieu à lens un grand festival réunissant une compétition internationale de gymnastique, des représentations musicales et un concours photographique. deux ans avant, les 11 et 12 juin 1905, une grande fête de la gymnastique avait déjà été organisée et servit de répétition générale à celle de 1907. on voit ici la tribune officielle de 1905. en 1907, des cortèges se forment dans la rue de la gare où la foule endimanchée assiste au défilé des sociétés de gymnastique et des fanfares. la ‘fanfare ouvrière municipale’ de lens, créée en 1896 par le syndicat des mineurs participe bien sur à la fête avec sa centaine de musiciens. c’est sur la place de la république qu’ont lieu les représentations : sur cette photo on peut voir la fanfare sur le kiosque et une représentation de gymnastique sur la tribune à gauche. le concours international de gymnastique a réuni 259 sociétés et plus de 12000 athlètes. il est très difficile de trouver d’autres renseignements sur cette fête à part cette annonce trouvée dans ‘le petit parisien’ qui indique que ce concours sera doté de 15 000 francs de prix et de primes. en souvenir et pour récompenser leurs efforts, les participants reçoivent une médaille en bronze comme celle que possède encore notre amie amélia et qui lui provient de son grand père pierre devaux. des souvenirs de cette fête ont aussi été édités sous forme de cartes postales. elles unissent ce festival au monde de la mine puisqu’elles représentent des images de lens mais aussi d’une fosse et de mineurs. une autre carte avec la photo d’emile basly, député-maire de lens à l’époque. article réalisé avec la collaboration du service des archives de la ville de lens, l’autorisation de gauhéria (à lire : lens en cartes postales anciennes, dossier de gauhéria n°2). un merci aussi à amélia, notre hispano-lensoise, pour la photo de la médaille. 4 commentaires -- michelet par christian daubresse classé dans : histoire , lens , les amis — 16 mars, 2011 @ 6:39 monsieur christian daubresse, qui fut conseiller municipal à lens, a été longtemps enseignant au collège michelet, boulevard basly. il a été mon professeur au début des années 60. nous nous sommes retrouvés cet hiver par l’intermédiaire de maurice dhédin : un jour j’ai un message de sa part me disant l’intérêt qu’il porte à mes articles. depuis, nous correspondons régulièrement. j’ai alors eu l’idée d’inverser les rôles : pour une fois, j’ai demandé à mon ancien prof de rédiger un devoir, une rédaction comme nous disions en 1965. le thème : l’établissement scolaire qu’il a longuement fréquenté : michelet. quoi de plus normal. alors, voici son devoir. la note sur 20 ????? a vous de décider mais ne soyez pas trop sévère, m. daubresse était très indulgent avec nous. pour comprendre comment le collège michelet est né, il faut un recul de quelques années : avant la 2 ème guerre mondiale, les locaux du boulevard basly abritaient une «ecole primaire superieure » : on y préparait au brevet élémentaire en 4 ans (de la 6 ème à la 3 ème ) uniquement des garçons. pour les filles : c’était campan. filles et garçons dûment «brevetés» se retrouvaient en seconde pour préparer le brevet supérieur (aujourd’hui disparu, comme le «certif », que certains regrettent) !!! dans le bassin minier, il n’y avait pas de lycée, et, pour passer le fameux bac, il fallait aller à béthune ou arras : inutile de préciser que çà coutait cher, et incitait très peu de jeunes des deux sexes à poursuivre leurs études. j’ai toujours dans mon portefeuille un article du journal «le monde» qui rappelle qu’en 1950 4% d’une classe d’âge étaient bacheliers. un petit calcul: 4 à 500 000 naissances l’année donnaient environ 20 à 30000 titulaires du bac.(à comparer avec les 600 0000 bacheliers chaque année actuellement) en 1933, c’est ‘ecole condorcet’ qu’il est inscrit sur le fronton du bâtiment c’est le général de gaulle qui a transformé l’ens de lens en lycee. c’est ainsi qu’en 40, de retour d’exode, j’ai dû passer 3 examens: le certif, le concours d’entrée en 6 ème et, plus surprenant, un examen pour obtenir une bourse royale de 900francs par an!!! ceci jusqu’en première où, faveur suprême on m’a indiqué, qu’étant donné mon bon travail, on m’accordait une non moins royale augmentation: je «gagnais» 1080 frs toujours par an: je me souviens que ma mère m’achetait une blouse grise!!! je suis passé en seconde après la libération et je suis ainsi devenu membre de la 1ère corporation des jeunes qui ont pu passer le bac à lens!!! en 1959, la construction du nouveau lycée condorcet a été terminée et les locaux du boulevard basly sont restés vides un an. en résumé , en 1959, existent à lens le lycée, un cours complémentaire de filles, campan, et un cours privé construit je ne sais plus en quelle année: sainte ide (nb : le collège sainte ide existe depuis 1931 et a été crée sous l’impulsion des ingénieurs des mines de lens). a la rentrée de 1960, je suis nommé à michelet, sans avoir demandé quoi que ce soit: « michelet, c’est quoi ,ce machin? ». telle a été ma réaction: je suis allé boulevard basly un jour avant la rentrée, et le « dirlo» que j’ai vu, (et que je connaissais bien) m’a expliqué qu’avait été créé un collège (pendant les vacances) et qu’il avait du passé 2 mois à recruter des élèves. qui étaient ces élèves des gosses qui avaient passé à 14 ans le certificat d’études primaires, d’autres avaient été un an au lycée et ne s’étaient pas adapté d’autres encore avaient «glandé» sans rien faire!!! en tout environ 300 ados qu’il fallait essayer de remettre dans le circuit…. alors a commencé une tache exaltante, car ces gosses dont les profs s’occupaient avec une certaine passion, étaient très intéressants! nous, les enseignants, nous avons vraiment travaillé avec plaisir, car nous étions une équipe de vrais copains, nous nous passions nos fiches de travail, nous échangions nos idées, nos observations sur les élèves et j’ai passé à michelet 23 ans formidables. une classe de m. daubresse vers 1970 après 60, le collège est devenu collège d’enseignement général, (c e g), puis c e s (collège d’enseignement secondaire, puis collège unique haby: les ministres adorent faire des réformes qui ne coûtent rien et qui ne servent strictement à rien!!! les vrais enseignants, ceux qui aiment leur métier se foutent des réformes et cherchent avant tout l’intérêt des gosses qui leur sont confiés. en 1964 ou 65, les écoles primaires nous envoyaient des élèves issus de cm2 , mais tous les élèves n’entraient pas en 6ème. il faudra attendre quelques années encore pour arriver à la situation actuelle: la scolarité ob